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La graphorrhée du monoblogue
6 septembre 2013

Retour sur Terre

Ou presque.

On ne m'enlevera pas de l'idée que les trois huit sont un puissant nuisible à l'organisme et à la vie en général. Se lever à 5h, rester réveillé et actif toute la nuit, quitter son travail à 22h30... Alterner cela dans dix, quinze jours, huit mois, trois ans ; et tout le temps changer de rythme, ne plus avoir même un semblant de stabilité. Se sentir en pleine forme à 3h30, tomber dans un sommeil lourd à 17h. Ne plus arriver à se concentrer vraiment sur les choses, et combler par l'agir, sans cesse. A droite, à gauche, il faut se bouger pour rester éveillé, puis pour ne pas sombrer, puis... Si on lâche, on tombe au fond du gouffre.

Ces constatations (car c'en sont !) émergent de situations que j'ai cotoyé de près, de la mienne propre, vécue de l'intérieur, de ce que j'ai pu observer et déduire, un peu plus à distance.

Depuis deux semaines, un rythme stable a réaménagé mon espace intérieur, mon cerveau a retrouvé une capacité normale pour penser et réfléchir, et même - ce qui était en sourdine depuis bien un an - je rêve de nouveau. Ou disons que je me souviens de mes rêves. Mon temps de sommeil se retrouve à peu près sur les mêmes heures, celles où le cortisol la met en veilleuse. Je vois du soleil quand je suis éveillée, et je sombre dans le noir d'une nuit commune à la plupart des chanceux qui vivent en harmonie avec leur système hormonal.

Et je me rends compte, lorsque je vois les travailleurs en trois huit, comme ils sont différemment positionnés dans le temps. Pendant leur tranche de travail, ils sont en forme, ou bien ils luttent pour l'être. Et c'est normal. Ils sont là pour ça. Le corps n'a qu'à se taire.

Les 35h, c'est bien. Pouvoir les faire en accord avec sa constitution, c'est mieux.

(Et sinon, je me pencherais bientôt sur le trop génial de mon job actuel)

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